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Tu es la seule qui m’aille je te le dis sans faille, reste cool bébé sinon j’te dirais bye-bye

AvertissementLe titre de cette note n’a aucun rapport avec son contenu. C’est juste que j’avais besoin d’évacuer un peu du Ménélik qui est en moi.

Comme je suis au chômage et que je vais quand même pas passer mes journées à chercher du taff, surtout pour pas en trouver, je vais régulièrement chercher querelle du côté de la Fnac. Je mire les dernières sorties DVD, je m’arrête cinq minutes pour écouter une mixtape cocaïnée de Lil’ Wayne dont lui-même ignore probablement l’existence, et je boulotte bouquins et BD vu que depuis un an et demi que je suis à Lille, je ne me suis toujours pas renseigné sur la localisation géographique de la bibliothèque municipale.

A Lille je préfère me promener à la Fnac que dans la rue. C’est surestimé la rue. A la Fnac le climat est plus tempéré, il fait toujours beau et puis les gens qu’on y trouve c’est quand même autre chose que la faune disparate des territoires urbains, toujours prompte à te taxer qui un euro, qui une clope, qui du lait concentré pour un bébé Roumain.

Aujourd’hui encore j’ai arpenté le premier disquaire de France de Lille, par ailleurs cimetière indien des rotatives de la Voix du Nord qui ont imprimé le torche-cul local de 1944 à 1995, et j’ai constaté un petit truc tout con mais très agaçant made in la Fnac.

Une jaquette de DVD standard mesure 64,8 cm². Un espace utilisé à bon escient par les éditeurs puisqu’ils y mettent souvent le résumé, les bonus, la distribution. Le genre de banalités qui peuvent vous poussez à acheter (ou pas) une galette de trop pour votre étagère, de plus pour votre culture. Sauf qu’à la Fnac ils ont le syndrome Rain Man : faut que tout soit pareil. Du coup ils placardent invariablement l’étiquette du prix, grande comme un timbre qui aurait prit des stéroïdes, au même endroit, c’est à dire sur le résumé du film.

Souvent on sait de quoi il en retourne alors c’est pas très grave. Mais quand il s’agit d’un film dont on découvre l’existence genre The Broken, bah c’est un peu boubourse de pas pouvoir lire le pitch parce que du coup tu rentres chez toi lire ça sur ton ordi (ah internet ! bouée de sauvetage d’une génération perdue !) et tu finis par passer commande sur Amazon.

Pour les CD c’est encore pire, l’étiquette du prix étant inévitablement collée sur la tracklist. Et comme y’a des coups de gourdin qui se perdent, quand le CD est un prix vert, il arrive que ladite étiquette soit virginale. Donc inutile.

Comme la Fnac respecte le papier, bouquins, DVD et même mangas on droit à un traitement spécial à base d’étiquettes collées en bas à droite. On peut donc lire les quatrième de couv’ et encore heureux parce que si je n’avais pas pu parcourir celle du scénar’ d’Inglourious Basterds édité chez Robert Laffont, je pense que ça m’aurait baisé ma journée.
En parlant de ça, pour ceux qui seraient passés à côté de la version anglaise livrée en pâture aux internautes depuis un peu plus d’un an, faut savoir qu’on y retrouve un tas de détails intéressants et notamment des scènes coupées dont un flash back consacré à l’Ours Juif.

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